Par son champ d'action, c'est une médecine préventive et curative.
Du fait de l'innervation vers tous les tissus du corps, son action est holistique (qui s'intéresse à son objet dans sa globalité) plus que le traitement d'une douleur.
La douleur est corrigée en traitant sa cause.
Le schéma ci-dessous montre la relation entre le système nerveux, la colonne vertébrale qui l'entoure et l'innervation vers les viscères.
La pratique régulière de la Chiropractie, tout au long de sa vie, a un effet plus fondamental que l'action d'un anti-inflammatoire ou d'un acte chirurgical.
Le chiropractor, durant son intervention, corrige l'ensemble des conflits existants entre la colonne vertébrale et le système nerveux, les résultats obtenus, sur la physiologie du corps, sont sans appel en faveur de la Chiropractie, car un anti-inflammatoire n'a pas vocation à intervenir sur les causes de l'aberration biomécanique articulaire souvent installée depuis l'enfance et qui cause, au fil du temps, les hernies discales, sténoses canalaires ou foraminales et les autres pathologies articulaires...
Son action très concrète, a pour but de vous maintenir au mieux de votre potentiel santé, en prévenant les conflits d'innervation, entre les articulations de la colonne vertébrale et le système nerveux qui, s'ils ne sont pas corrigés, affaiblissent le fonctionnement idéal du corps.
Le cerveau communique avec le reste du corps via la moelle épinière et les nerfs.
Lorsque cette communication fonctionne correctement, le corps fonctionne de manière optimale. Si elle est interférée par un conflit entre une articulation vertébrale et une racine nerveuse (comme le montre le schéma de la subluxation par rapport à la normale), l'inervation vers le corps en est altérée.
C'est le début de la souffrance et de l'évolution des tissus, jusqu'à présent sains, vers la pathologie.
La chiropraxie propose d'ajuster les subluxations plutôt que de les laisser évoluer, car malheureusement elles ne sont pas repérées par les autres spécialistes, non formés à les identifier et à les corriger : de l'obstétricien qui nous fait naître, jusqu'au gériatre qui suit le patient très âgé, et tous les autres spécialistes (rhumatologues, neurologues, dermatologues, gastro-entérologues, etc.), ils ont un scope d'intervention très précis, par la nature même de leur spécialité et non une vision globale, comme il est nécessaire d'avoir dans la résolution des troubles fonctionnels.
En fait, avant de manifester totalement une pathologie, le corps passe par la phase de dysfonctionnement qui est un état de "pré-maladie" très peu comprise et encore moins bien soignée par les spécialistes qui sont compétents dans la pathologie mais inaptes à la prévenir.
Il n'est pas rare que des patients très bien suivis médicalement, qui réalisent régulièrement des examens de contrôle, souffrent de gêne chronique car la cause de leur souffrance n'est pas comprise.
99,99 % des signes et symptômes fonctionnels sont dus au mode de vie et aux subluxations vertébrales non ajustées.
Pourtant, l'enjeu, en matière de santé publique, est de maintenir notre intégrité physique et de minimiser la surconsommation de médicaments (nous ne sommes pas tous égaux dans leur métabolisation) ou le recours à la chirurgie.
Tant pour le patient à titre individuel qu'à l'échelle d'une nation, ainsi qu'au niveau environnemental, on retrouve la présence des médicaments ingérés par les patients dans les rivières et les poissons (pour ne citer que cet exemple), sans parler de l'effet de la prise de médicaments au long cours (surtout lorsque l'on peut soigner autrement) et le développement d'effets secondaires ou de pathologie en réaction.
L'important est, avant tout, d'être correctement informé afin de choisir en pleine connaissance de cause.
Dans l'ordre idéal, nous vous conseillons donc en premier lieu la Chiropractie, les médicaments en deuxième intention, la chirurgie en dernier recours.
Malheureusement, dans la pratique, encore trop de patients pensent tardivement à recourir à la Chiropraxie, surtout lorsqu'ils sont dans une impasse après leurs interventions chirurgicales, ou comme alternative à des indications opératoires. Et malgré tout, le principe même de la Chiropractie est si essentiel, qu'elle y arrive souvent au prix de plus d'efforts car réduire les interférences qui grèvent le potentiel d'auto-guérison fait toujours la différence dans n'importe quelle pathologie -non terminale évidemment-.
Il est donc idéal de bénéficier du principe chiropratique dès notre naissance jusqu'à notre fin de vie, sans attendre l'apparition de symptômes ; il s'agit d'optimiser sa qualité de vie en évitant ou en minimisant ces dysfonctionnements et dégradations qui génèrent différents types de gênes, douleurs et pathologies.